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La Convention de Washington (CITES)

publié le 26 avril 2010 (modifié le 20 août 2013)

La Convention de Washington régit le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).

La surexploitation des espèces sauvages peut épuiser les populations animales ou végétales concernées et conduire certaines d’entre elles au bord de l’extinction. Pour répondre à cette problématique, la communauté internationale s’est dotée de différents instruments, notamment de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction). Dans la CITES, le mot « commerce » correspond à une traduction imparfaite du mot anglais « trade » ; il doit s’entendre comme les exportations, réexportations, importations, que leur but soit commercial ou non.

La CITES est un traité environnemental administré à Genève par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. En mai 2010, la Convention s’applique dans 175 pays, dont tous les États membres de l’Union européenne. Ses dispositions sont contraignantes pour les pays signataires.

La CITES évite la surexploitation en limitant le commerce international aux seuls spécimens accompagnés de documents prouvant que leur prélèvement est licite et compatible avec la pérennité de l’espèce dont ils sont issus. Ces documents représentent donc une certification de légalité et de durabilité.

Plus de 28 000 espèces végétales et 5 000 espèces animales sont concernées, dont 3 % sont considérées comme menacées d’extinction, tandis que les autres pourraient le devenir si leur commerce international n’était pas strictement régulé. Les documents CITES s’appliquent aux mouvements internationaux, commerciaux ou pas, des spécimens (animaux ou plantes) vivants ou morts, ainsi que de leurs parties (œufs, peaux, défenses, échantillons biologiques, etc.) et des produits qui en sont issus (meubles, sacs à main, instruments de musique, médicaments, etc.).